Revenir au site

Dégustation 2020.2 : Domaines Barons de Rothschild Lafite

Mardi 28 janvier

Ce mardi 28 janvier 2020, Oenocratia a eu le plaisir de recevoir les Domaines Barons de Rothschild Lafite, représentés par leur ambassadeur officiel, M. Charles Chevallier, et de déguster 6 de leurs références !

La dégustation débute par une présentation générale du groupe et de ses origines. Les 5 frères Rothschild s’installent à l’époque à travers toute l’Europe, et tout commence en 1868, lorsque l’un des 5 frères, le Baron James de Rothschild, installé en France, acquiert le Château Lafite.

C’est alors le début d’une grande expansion des Domaines Barons Rothschild Lafite, qui représentent aujourd’hui 1200 hectares de vignes, 600 collaborateurs et 80 distributeurs dans le monde entier ! Le groupe est effectivement très diversifié : il regroupe des châteaux, dont le château Lafite Rothschild et des propriétés bordelaises prestigieuses (Pauillac, Sauternes, Pomerol…), des domaines français et étrangers (Chili, Argentine, Chine…), ainsi qu’une gamme de vins de négoce plus accessibles, sous le nom de la « Collection ».

Les Domaines Barons de Rothschild Lafite conservent cependant une identité familiale, notamment par les 5 flèches du logo rappelant les 5 frères de la première génération.

Puis, arrive le moment que nous attendons tous, la dégustation !

broken image

Nous commençons la dégustation par un vin de la « Collection » : le Légende Bordeaux Blanc 2018. Composé à 55% de Sauvignon blanc et 45% de Sémillon de la région de l’Entre-Deux-Mers, le nez du vin est dominé par des notes de fruits exotiques (ananas, fruits de la passion) mêlées à des notes minérales discrètes. C’est un vin harmonieux et bien équilibré, destiné à une consommation rapide.

Nous passons ensuite au Château Rieussec 2003, un Premier Grand Cru Classé de Sauternes. Il s’agit d’un vin de vendanges tardives, composé essentiellement de Sémillon. Oenocratia a un coup de cœur pour ce Sauternes fruité, révélant des notes sucrées d’épices et de vanille. M. Chevallier nous explique que si le vin se situe théoriquement autour des 14° d’alcool, il contient en réalité 7° d’alcool potentiels supplémentaires, dus à la quantité importante de sucre contenue dans le vin ! Nous vous conseillons ainsi de boire ce vin à l’apéritif, pour accompagner un dessert, ou même avec de la cuisine asiatique pour les plus curieux !

broken image

Il est temps de faire place à un vin étranger et plus précisément chilien : Los Vascos Cabernet Sauvignon 2017. Ce vin rouge est composé à 100% de Cabernet Sauvignon issu des vignes locales, mais est fabriqué selon les méthodes bordelaises traditionnelles. Nous remarquons en bouche d’agréables notes fumées, et de légers arômes de poivrons verts, signes peut-être d’un léger manque de maturité.

Nous revenons ensuite en France, avec la dégustation d’un Château d’Aussières 2016. Ce vin rouge est principalement un assemblage de Syrah et de Mourvèdre, qui lui confèrent des notes épicées. Il concilie à la fois puissance et précision.

Nous poursuivons la dégustation de vins français avec un Château Duhart-Milon 2014. Ce rouge est un classique de l’appellation Pauillac, un vin élégant aux notes de fruits rouges prononcées. Composé à 55% de Cabernet Sauvignon et à 45% de Merlot, ce vin est d’ailleurs voisin du Château Lafite Rothschild. Petite anecdote, s’il est maintenant classé 4ème Cru Classé, il fut classé 4e dans le classement des Grands Crus Classés 1855, talonnant de près le Château Lafite alors en première position !

broken image

Et ainsi arrive le meilleur pour la fin, le fameux Château Lafite Rothschild 2008 ! Situé au nord de l’appellation Pauillac, ce vin est un assemblage essentiellement de Cabernet Sauvignon (84%) et de Merlot (15%). Ce Premier Cru Classé à la robe rouge profonde dévoile un nez élégant et plein de finesse sur des notes de fruits rouges, de fleurs, et de baies sauvages. En bouche, le vin nous impressionne de puissance et d'ampleur. Il y a du fruit, des tanins bien présents et une belle longueur.

La dégustation se conclut alors sur une belle parole de M. Chevallier : ne pas oublier qu’un verre à la main est un geste qui sauve les viticulteurs !